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Accéder à l’intimité d’une Maîtresse BDSM est un privilège rare et strictement encadré dans la dynamique de Domination Féminine. L’accès à l’intimité d’une Maîtresse est une question centrale dans le monde Domination/Soumission. Certes centrale mais aussi difficile à aborder dans un article consacré aux privilèges que la Maîtresse entend accorder à ses soumis. D’une part, parce que l’intimité est une notion fluctuante d’une Femme à l’autre, mais également parce que les Femmes ne dévoilent pas leur intimité de la même façon selon l’endroit où Elles se trouvent. Et d’autre part, parce qu’il existe autant de possibilités d’accorder au soumis le Droit de voir ou de toucher le corps de sa Maîtresse, que de relations D/S.

Une chose est certaine, la manière dont la Dominante laisse au soumis le privilège de la regarder ou de la toucher est absolument essentiel dans une relation D/S. Les novices ont souvent tendance à l’oublier. Ils considèrent qu’il existe toujours un moyen – même pour un soumis – de négocier un accès de plus en plus intime au corps de la Maîtresse. C’est une erreur grave qui altère très souvent et définitivement la confiance que la Maîtresse accorde au novice. Confiance qu’elle lui confère en début de relation et qu’elle aurait continué à lui accorder s’il avait compris l’importance des limites. En principe, un soumis n’a donc pas vocation à satisfaire sexuellement une Dominante. La plupart du temps, comme MOI je ne le souhaite pas.

Il est évidemment bien plus facile pour une Dominatrice à distance, professionnelle ou simple amatrice de cheptel, de contrôler l’accès des soumis à son intimité. A l’inverse, une Dominatrice réelle chez qui l’éducation repose sur le contact direct avec les soumis. Cette dernière devra faire preuve d’une grande autorité pour les dresser. A distance, et surtout en début de relation, le Soumis ne verra jamais ou quasiment jamais les sous-vêtements et encore moins le corps ou le visage de SA Maîtresse tandis qu’il devra apprendre à vivre à poil afin de prouver sa docilité. Mais même dans ce type de relation, l’accès à l’intimité de la Maîtresse fini souvent par constituer la récompense de l’obéissance. Une Maîtresse virtuelle, satisfaite de la façon dont le soumis aura couiné en se godant et en éjaculant, pourra par exemple lui donner accès de manière permanente à ses photos et à ses vidéos afin qu’il la remercie en se filmant ou en se prenant en photo en train de gicler pour apprendre à la vénérer. Même à distance, l’autorisation de pénétrer l’intimité de la Dominante devient donc rapidement un enjeu essentiel de la relation.

En face à face, évidemment ce rapport au corps et aux sous-vêtements de la Maîtresse guide toute l’éducation des Soumis. Elle indique aussi quand et comment le Soumis est autorisé à regarder et à toucher son corps. Les limites qu’elle va alors poser sont essentielles, elles varient souvent dans le temps et selon la docilité du dominé. Le plus souvent, plus il sera obéissant, plus il sera récompensé par une plus grande proximité avec le corps de La Maîtresse.

Dans de nombreux contrats et protocoles BDSM, il est explicitement indiqué que le soumis ne peut toucher ou accéder à l’intimité de la Maîtresse sans son autorisation expresse. Toute infraction à cette règle peut entraîner des sanctions, voire la rupture du protocole de soumission.

Certaines Dominatrices Gynarchistes, comme Moi, refusent tout droit de toucher leur intimité. Par ailleurs, Mes soumis n’ont pas le droit de se toucher, notamment sexuellement, sans Ma permission. Le corps de La Maîtresse est sacré et Mes soumis ne peuvent le toucher sans Mon autorisation. Toute infraction est punie et le soumis est répudié assortie d’une rupture du protocole de soumission. Le refus de donner le droit de toucher ou de regarder dans un contexte de Domination gynarchiste peut s'expliquer par plusieurs raisons, à la fois psychologiques, relationnelles et symboliques. Ces interdictions servent à affirmer l’autorité absolue de la Dominatrice. Refuser le contact ou le regard place la Dominatrice au centre de la relation et renforce la position de soumission de l’autre partie. Cela crée une distance désirée et une tension érotique contrôlée, où chaque geste ou regard devient un privilège accordé et non un droit acquis.

En résumé : Accéder à l’intimité d’une Maîtresse BDSM est une faveur exceptionnelle, conditionnée par le respect absolu de ses règles, la confiance mutuelle et la reconnaissance de son autorité totale. L’accès ou non à l’intimité de la Maîtresse est un privilège, jamais un droit. Il dépend de la dynamique, du contrat, et surtout du bon vouloir de la Maîtresse. Le respect des limites et du consentement est fondamental et non négociable.

Bien à vous.

Maîtresse Nina 69